L' auto-traduction dans la nouvelle beckettienne: Premier amour / First love

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DOI: https://doi.org/10.6018/analesff.571381
Palabras clave: Premier Amour, First love, Auto-traduction, Samuel Beckett, Nouvelle

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Resumen

La nouvelle est un genre narratif multiforme caractérisé par sa petite dimension, ce qui provoque que sa traduction devienne une affaire problématique. Quand c’est l’écrivain lui-même qui est chargé de sa traduction, l’auto-traduction témoigne d’un bilinguisme et d’une biculture qui justifient leur étude traductologique. Parmi les auto-traducteurs, nous tenons à souligner Samuel Beckett, écrivain bilingue d’origine irlandais qui a publié des nouvelles en français ou en anglais, traduites plusieurs fois par lui-même vers la langue contraire.

Alors, notre analyse portera sur l’auto-traduction de Premier amour (2022 [1970]) et First love (2009 [1973]). Pour y parvenir, nous partirons d’une révision théorique de l’auto-traduction en tant que combinaison de bilinguisme et réécriture. C’est ainsi que nous caractériserons la nouvelle beckettienne: une auto-traduction naturalisante, exogène et horizontale. De cette façon, notre proposition visera à actualiser les études disponibles moyennant une analyse comparative des procédés et techniques de traduction dans Premier amour et First love. Elle sera centrée sur les réorganisations du discours, sur l’influence réciproque des langues source et cicle, et sur les changements de ton dans les nouvelles. De même, nous observerons leur usage dans d’autres nouvelles beckettiennes en essayant d’illustrer le “style auto-traductif beckettien”.

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Citas

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Publicado
11-12-2023
Cómo citar
Guzmán-Pérez, J. J. (2023). L’ auto-traduction dans la nouvelle beckettienne: Premier amour / First love. Anales de Filología Francesa, 31. https://doi.org/10.6018/analesff.571381
Número
Sección
Le petit et le bref dans les domaines linguistique et traductologique. Ses implications didactiques dans les nouvelles technologies