LA PAROLA DELL´ÀUGURE MERLEAU-PONTY E LA «FILOSOFIA DEL FREUDISMO»

Autores/as

  • Mauro Carbone
Palabras clave: psicoanali, ontologia, feticismo, simbolismo, corpo, carne, memoria, tempo

Resumen

Dans la dernière phase de sa pensée, Merleau-Ponty juge la psychanalyse parmi ces «symptômes culturels» où il voit s’exprimer implicitement «une mutation dans les rapports entre l’homme et l’Être». Dans cette perspective, Merleau-Ponty rapproche sa nouvelle considération de la psychanalyse avec l’approfondissement de la notion de corps propre dans la notion de «chair», par laquelle il désigne l’horizon de coappartenance ontologique qui enveloppe notre corps, celui d’autrui et les choses du monde. Dans cet horizon, selon Merleau-Ponty peut se donner notre «capacité de prendre un être comme représentatif de l’Être», capacité que à son avis «la philosophie du freudisme» a su reconnaître, si on ne l’interprète pas comme «philosophie du corps mais de la chair». A ce dernier égard, cet essai repère un exemplum particulièrement efficace de telle «capacité ontologique» dans le phénomène du fétichisme et souligne comment la conférence de Freud intitulée De la genèse du fétichisme (1909) semble converger avec la ligne interprétative proposée par Merleau-Ponty. En effet, d’après cette ligne le fétichisme se révèle un cas particulier, éventuellement pathologique, de notre «capacité ontologique» de «dimensionnaliser» un étant quelconque à essence – à savoir, en termes grecs, à idea – en en faisant au même temps l’emblème de notre rapport à l’Être.

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Cómo citar
Carbone, M. (2004). LA PAROLA DELL´ÀUGURE MERLEAU-PONTY E LA «FILOSOFIA DEL FREUDISMO». Daimon Revista Internacional de Filosofia, (32), 95–116. Recuperado a partir de https://revistas.um.es/daimon/article/view/15151