SIMONE DE BEAUVOIR: «LES MANDARINS»

Auteurs

  • Antonia Pagán López

Résumé

Simone de Beauvoir a appliqué à deux oeuvres concrètes la doctrine existentialiste: «Le deuxième sexe» et «La vieillesse». Cependant il ne faut pas oublier la portée de son roman «Les mandarins » en tant qu'exposé des principales idées existentialistes: le problème de la liberté humaine, du choix individuel, de l'action et le rôle de la femme dans la société des années qui suivent la Libération y sont sagement posés. D'autre part, le principe «en agissant l'homme se fait», qui domine la pensée des personnages dans «Les mandarins » constitue l'un des postulats qui pourrait illustrer îi juste titre ceux de la philosophie existentialiste. En même temps Simone de Beauvoir voulait raconter la décevante histoire de l'après-guerre. Ce qu'on appelait «l'échec de la Résistance» l'avait personnellement affectée: elle y voyait le retour de la domination bourgeoise et la fin d'une illusion. «Les mandarins» est en réalité une chronique de la société française au lendemain de l'occupation allemande. C'est une chronique des idéaux et des aspirations d'une génération d'intellectuels de gauche en 1945. Nous pourrions même appliquer la dénommi-nation «évocation» que l'auteur lui-même donne ¿i son roman, une fois obtenu le prix Concourt:
«J'aurais souhaité qu'on prenne ce livre pour ce qu'il est; ni une autobiographie, ni un reportage: une évocation» '.

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Comment citer
Pagán López, A. (1987). SIMONE DE BEAUVOIR: «LES MANDARINS». Anales de Filología Francesa, 2, 87–102. Consulté à l’adresse https://revistas.um.es/analesff/article/view/16251
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